Le soutien de l’UE à l’emploi et à l’innovation sociale

Le soutien de l’UE à l’emploi et à l’innovation sociale

Le programme EaSI soutient la mobilité de la main-d’œuvre entre les États membres et la lutte contre l’exclusion sociale

L’un des grands rêves sur lesquels l’UE a été fondée, la mobilité de la main-d’œuvre entre les pays, est réalisé par le Programme pour l’emploi et l’innovation sociale (Employment and Social Innovation, EaSI, en anglais). Son principal objectif est de soutenir la création d’emplois, promouvoir la mobilité dans toute l’UE et renforcer les politiques sociales des États membres.

EaSI fait partie du Fonds social européen Plus (FSE+), le principal instrument financier de l’UE investissant dans les personnes. Lancé en 2020, ce fonds soutient les États membres dans la lutte contre les conséquences de la pandémie de coronavirus dans les domaines de l’emploi et de la protection sociale.

Le programme EaSI dispose donc d’un budget de 762 millions d’euros pour la période 2021-2027, reparti sur quatre priorités s’inscrivant dans le pilier européen des droits sociaux : l’emploi et les compétences ; les marchés du travail et la mobilité de la main-d’œuvre ; la protection sociale et l’inclusion active ; et les conditions de travail pour la citoyenneté européenne.

Les trois axes de l’EaSI

Géré en grande partie par la Commission européenne, l’EaSI regroupe trois programmes qui fonctionnaient auparavant séparément et qui constituent aujourd’hui ses volets.

· La modernisation des politiques sociales et de l’emploi par le biais de Progress (55 % du budget).

· La mobilité de la main-d’œuvre par le biais d’Eures (18 %).

· L’accès à la microfinance et à l’entrepreneuriat par le biais de Microfinance et entrepreneuriat social (27 %).

Déploiement du programme

Les objectifs d’EaSI sont très ambitieux, et pour les atteindre, le programme finance :

· des actions analytiques telles que des études, des enquêtes, des observatoires, des indicateurs et des micro-simulations, afin d’obtenir des données contrastées et actualisées et détecter les aspects à améliorer ;

· des programmes spécifiques de mobilité de la main-d’œuvre afin de combler les postes vacants sur les marchés du travail où des déséquilibres ont été identifiés ;

· des partenariats et des services transfrontaliers dans les régions transfrontalières ; et

· des activités de diffusion et de communication afin d’échanger sur des bonnes pratiques et des approches innovantes.